La taxe rose : les femmes paient plus chers leurs rasoirs - UNY

0,10€ de plus pour un rasoir rose, parfois le double du prix comparé à un rasoir bleu pour homme. La peinture rose coûte-t-elle vraiment plus cher que le rasoir bleu ? Ou sommes-nous des pigeons ? On mène l'enquête.

La taxe rose est partout

Pour un produit identique, une femme peut payer plus cher son produit qu'un homme sans raison valable. Ah si ! Parce qu'il est rose (Non, ce n'est pas valable). La taxe rose est présente dans les soins personnels, dans la mode, chez le coiffeur, le teinturier et sur les rasoirs. Cette inégalité prix peut être de quelques centimes jusqu'au double du prix.

Mais qu'est qui justifie ce prix ? Le prix de la peinture rose ? Non, rien ne justifie vraiment ce prix. Les marques et les distributeurs proposent des produits souvent identiques mais vendus différemment selon le genre. Certains justifient cette différence de prix par un volume de vente plus important. Mais pourquoi ne pas vendre le même produit à tout le monde ?

Quelques Exemples :

 

Comment est née cette taxe rose ?

Cette notion ne date pas d'aujourd'hui et apparaît en 1990 en Californie sous le nom de «Woman Tax ». En 1996, la Californie est le premier Etat à avoir légiféré pour interdire cette pratique. Mais cela ne suffit pas, en 2012, le magazine Forbes avançait, que selon l'étude de l'Université centrale de Floride être une femme coûte en moyenne 1400 dollars par an aux Américaines. (rien que ça)

En France le scandale explose en 2014 grâce au collectif Georgette Sand qui interpelle Bercy sur cette pratique marketing discriminatoire.

UNY lutte contre la taxe rose et le marketing genré

Aujourd'hui encore dans nos commerces, la seule chose qui différencie un rasoir homme d'un rasoir pour femme est bien trop souvent la couleur. Ce qui justifie encore en 2021 que les femmes payent plus cher leur rasoir.

On le rappelle, le Sexe n'est pas un type de peau et nous méritons tou.te.s d'avoir des produits au même prix, car notre genre ne devrait pas définir le prix d'un produit.

Nous disons NON à la taxe rose et NON au marketing genré en développant nos produits pour répondre à des problématiques de peau et non pas pour un genre en particulier.

Photo UNY.

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